Auteur/autrice : Marek

XXI CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES HISTORIQUES AMSTERDAM 2010

Le XXIe Congres International des Sciences Historiques s’est tenu a Amsterdam du 22 au 28 aout 2010. Ses préparatifs ont été confiés au consortium spécial avec M.Hans Blum a la tete. Les institutions suivantes : Société Royale Néerlandaise d’Histoire, Université d’Amsterdam, Bibliotheque Nationale Néerlandaise et Institut International d’Histoire Sociale ont constitué les quatre piliers de ce consortium.
Le Comité Organisateur a pris une nouvelle initiative dans l’histoire des congres, soit la création du Fonds Solidaire – présidé par M.Pim den Boer – ayant pour but une aide financiere accordée aux historiens des pays moins développés, afin qu’ils puissent participer au Congres. Finalement 90 chercheurs ont pu en bénéficier.
Le Congres d’Amsterdam a rassemblé 1300 participants de 84 pays. Le plus nombreux groupe d’historiens était celui des Pays-Bas (237), suivi par l’équipe américaine (114), anglaise (81) et allemande (75). Parmi les participants on peut citer les scientifiques éminents, tels que MM.José Luis Peset d’Espagne, Jean-Claude Robert de France, Lex Heerma von Voss des Pays-Bas, Bozhong Li de Chine, Ibrahima Thioub du Sénégal.
Quant au côté scientifique, le Congres a été tres fructueux. On a organisé 175 sessions. La séance inaugurale s’est focalisée sur le theme de l’eau et de la gestion des ressources hydriques. Cependant les 3 themes majeurs ont concerné les questions plus conventionnelles : la chute des empires, la ville produit culturel, la religion et le pouvoir. Lors des autres rencontres on a vivement débattu de la liberté dans les recherches scientifiques et de la mémoire historique. La question de la mondialisation a aussi dominé certaines discussions.
Le Congres a connu un grand retentissement dans la presse hollandaise. Et une évaluation intéressante du Congres, écrite par M.Roger Chartier, a été publiée dans Le Monde.

XXII CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES HISTORIQUES JINAN 2015

Le XXIIe Congres International des Sciences Historiques a eu lieu du 23 au 29 aout 2015 a Jinan en Chine. Il a été organisé par la Société des Historiens Chinois, officiellement transformée en 1982 en Comité National du Congres International des Sciences Humaines ainsi que par la Faculté d’Histoire et de Culture a l’Université Shandong. Ce Congres a attiré 2077 personnes (2765 personnes inscrites sur le site internet), dont 785 scientifiques étrangers de 76 pays, venus de différentes régions d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Océanie. Parmi les participants exceptionnels de la cérémonie d’inauguration on peut citer M.Liu Yandong, le premier ministre de Chine, qui a lu la lettre du Président de Chine M.Xi Jinping. La présidente du CIHS Mme Marjatta Hietala, a ouvert le Congres par le discours d’inauguration dans lequel elle a abordé la question de processus et de canaux de transmission du savoir, elle s’y est aussi penchée sur la communication internationale interculturelle entre la Chine et le reste du monde, elle a esquissé le rôle du CIHS dans la communication interculturelle et elle a aussi touché les défis auxquels les historiens contemporains doivent faire face, tels que la concurrence, les médias et internet. Le sujet «La nature et l’Histoire de l’homme» a dominé les discours d’inauguration. Le Congres a invité 3 éminents scientifiques d’Europe, d’Afrique et d’Asie- M.Andrea Giardina (Italie), M.Mamadou Fall (Sénégal) et M.Xi Mingfang (Chine) a présenter leurs interventions.

Le Congres a été composé de quelques sessions différentes: 4 sujets clés, 27 sujets de spécialité, 18 sessions unies et 19 tables rondes. En plus 19 organisations internationales ont organisé leurs propres sessions spéciales, 3 sessions du soir ainsi que 1 Session d’Affiche pour doctorants.

Le premier sujet clé «La Chine dans la perspective globale» a été préparé par M.Wang Jianlang (Académie Chinoise des Sciences Sociales) et Mme Maria Dolores Elizade (CSIC Madrid). M.Kenneth Pomeranz de l’Univerisité de Chigaco a joué le rôle du commentateur. Le sujet a attiré 14 scientifiques de Chine, des Etats-Unis, de France, d’Italie, de Russie, de Suisse, du Canada, d’Espagne, du Japon, du Bangladesh. Ils ont exprimé leur opinion sur les relations et l’interaction entre la Chine et le reste du monde, sur le rôle de la Chine et sur le niveau d’influence de la Chine sur l’histoire de la mondialisation a partir du XVe siecle. Le deuxieme sujet clé s’est rapporté a l’historisation des émotions. C’était la premiere fois dans l’histoire du Congres que les recherches relatives a l’histoire des émotions ont été choisies comme l’un des themes principaux. Les historiens s’occupant de l’histoire du monde ont montré leur intéret pour ce domaine et les méthodes de l’histoire des émotions. Les débats, présidés par M.Ute Frevert et M.Andrew Lynch, ont séduits 11 scientifiques de France, d’Angleterre, d’Allemagne, d’Australie et d’autres pays. Les participants ont échangé leurs opinions en discutant des domaines suivants: politique, économie, vie, musique et mort. Le troisieme sujet clé «Révolutions dans l’histoire du monde: comparaisons et relations» a été travaillé par M.Allan Forrest de l’Université York, M.Mitani Hiroshi de l’Université de Tokio et M.Pierre Serne de l’Université I Panthéon-Sorbonne de Paris. Mme Anna-Maria Rao et M.Mitani Hiroshi se sont chargés de commenter les discours de 11 scientifiques. Quatre sessions se sont déroulées autour des themes suivants: «Révolution dans le monde atlantique», «Révolutions en Europe du XXe siecle», «Révolution en Afrique contemporaine et au Proche Orient» et «Révolutions en Asie Orientale contemporaine». Le quatrieme sujet clé «Tournant numérique en histoire» a été traité par M.Tom Dublin de State University of New York. 12 conférenciers y ont présenté leurs communications. La session matinale a abordé le sujet «Histoire numérique: défis et possibilités», la session de l’apres-midi s’est concentrée sur «Nouveaux outils, nouvelles narrations, nouvelles histoires» et la session du soir a proposé comme theme «Promotion internationale de l’histoire numérique».

La problématique des interventions présentées s’est avérée différenciée, par contre la perspective globale et internationale a montré les analogies entre les participants. C’est cette approche que le CIHS essayait toujours de soutenir: éviter les recherches trop concentrées sur la narration des pays nationaux et appliquer la narration globale et internationale. Certains nouveaux sujets- ou les sujets nouveaux pour certains et connus pour les autres- se sont trouvés au programme. Par ailleurs les sujets ou les approches traditionnels – histoire nationale, régionale, politique, «gender», histoire du travail, histoire publique- ont offert une autre perspective puisée a l’histoire globale et ont attirés plusieurs chercheurs. Etant donné l’organisation des sessions et les communications présentées, il en résulte que «l’histoire globale» n’a pas été l’un des sujets clés du Congres a Jinan, et l’intéret pour «l’histoire globale» ou «la mondialisation» n’a jamais été aussi vif au cours des congres précédents.

Il y avait 4 sessions concernées, telles que: «Emotions, capitalisme et marché», «Emotions et création des «Autres»», «Emotions dans les corps et les espaces» ainsi que «Historisation des émotions: théories et méthodologies». Les participants ont activement discuté et échangé leurs avis sur la politique, économie, la vie, la musique et la mort.

IV CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES HISTORIQUES LONDRES 1913

Le IVe Congres International des Sciences Historiques s’est tenu a Londres du 2 au 9 avril 1913. Voila ses organisateurs: l’Académie Britanique ainsi que l’Association Historique Royale avec Sir Charles Firth a la tete.

Parmi les participants on mentionne les savants éminents: M.Charles Homer Haskins – spécialiste en Moyen Age de Harward University, Sir George Walter Prothero – historien britanique, M.Paweł Gawriłowicz Winigradow – spécialiste russe en Moyen Age d’Oxford University qui a présidé la section d’histoire du droit.

Pendant le Congres en 1913 on a organisé pour la premiere fois les débats de la section d’histoire militaire (Naval and Military Section). Les intervenants se sont concentrés sur divers aspects des recherches. On a abordé aussi bien des questions historiques (p.ex M.John Holland Rose a donné une conférence intitulée «Précis of the Plans of Napoleon for the Autumn Campaing of 1813», M.Christopher Thomas Atkinson «Foreign Regiments in the British Service 1793-1815») que des questions plus méthodologiques (p.ex. M.Alfred Dewar a donné une conférence intitulée «Naval History and the Necessity of a Catalogue», Sir Lonsdale Hale «The Difficulties Encountered in Compiling Military History»). Ces textes ont été publiés par Cambridge University Press parce que les organisateurs du Congres n’étaient pas en mesure de garantir leur publication.

Oxford University Press s’est occupée de publier les communications de la section d’histoire du droit. Les participants les ont présentées en allemand, italien, anglais et français. Ces communications concernaient les questions spécialisées (p.ex. M.Edwin Charles Clark a donné la conférence intitulée «Numismatic Illustrations of the History of Roman Law») ainsi que les questions dont le caractere plus transversal (p.ex. Sir Frederick Pollock «The Transformation of Equity»). Les autres communications concernaient la tradition du droit romain et du droit dans certains pays (en Allemagne, France, Russie, Angleterre).

 

Bibliography

  1. Essays in Legal History Read before the International Congress of Historical Studies Held in London in 1913, ed. Paul Vinogradoff, London-Edinburgh 1913
  2. Naval and Military Essays Being Papers Read in the Naval and Military Section at the International Congress of Historical Studies, Cambridge 1914
  3. ‘Remember the Days of Old’. Sermon Preached in Westminster Abbey before the Members of the International Historical Congress, by the Right the Reverend the Dean Herbert Edward Ryle, D.D. on Sunday, April 6th, 1913, London-New York 1913

III CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES HISTORIQUES BERLIN 1908

Berlin, la capitale de l’Allemagne, a accueilli du 6 au 12 aout 1908 le IIIe Congres International des Sciences Historiques. Le Comité Organisateur a été présidé par « le triumvirat » : le directeur général des Archives Royales de Prusse – M.Reinhold Koser et les professeurs de l’Université Frédéric-Guillaume de Berlin – MM.Eduard Mayer et Urlich von Wilamowitz-Moellendorff.

Lors de la cérémonie d’ouverture M.Reinhold Koser a lu la lettre du chancelier du Reich – M.Bernhard von Bülov. Afin de souligner le caractere solennel de l’inauguration les allocutions ont été faites par le secrétaire d’Etat – M.Theobald von Bethmann-Hollweg, le maire de Berlin – M.Georg Reicke, le secrétaire de l’Académie des Sciences de Berlin – M.Arthur von Auwers ainsi que le recteur de l’Université Frédéric-Guillaume de Berlin – M.Carl Stumpf. Dans son exposé présenté lors de l’ouverture, l’ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne – M.David Jane Hill, a évoqué les obligations morales des historiens se rapportant a l’historiographie écrite du point de vue national.

Le programme du Congres s’est composé de 56 sessions divisées en sections générales (6) et sections thématiques (50). Les sections thématiques ont envisagé 8 domaines : histoire de l’Orient, histoire de la Grece et de Rome, histoire politique du Moyen-Age et des temps modernes, histoire de la civilisation et de la culture du Moyen-Age et des temps modernes, histoire du droit et de l’économie, histoire de l’Eglise, histoire de l’art et des sciences auxilliaires de l’histoire. On a aussi créé une sous-section concernant l’histoire des sciences naturelles. Dans le cadre des sections il y avait des conférences et des discussions. L’allemand, l’anglais, le français, l’italien et le latin étaient les langues du Congres.

Au sein des sections thématiques les spécialistes de l’Antiquité ont discuté, entre autres, de l’art sépulcral en Egypte antique. Les spécialistes du Moyen-Age et des temps modernes ont discuté, entre autres, du classement des sources historiques et de leur influence sur les recherches scientifiques. Dans la section consacrée a l’histoire de l’Eglise, les origines de l’organisation de l’église protestante ont suscité un vif débat. Ce qui a particulierement éveillé l’intéret des participants c’était la conférence de M.Erich Marcks du Séminaire Historique a Hambourg sur la jeunesse d’Otto von Bismarck.

Les sections générales se sont concentrées sur la périodisation de l’histoire de l’art ou sur l’histoire de l’islam. La conférence du directeur du Musée Egyptien au Caire, M.Gaston Maspero, présentant de grandes menaces sur les monuments antiques ainsi que les mesures indispensables afin d’assurer leur protection a attiré une grande attention du public.
Les participants au Congres avaient a leur disposition le programme détaillé, imprimé par les organisateurs. En outre, chaque jour du Congres on a sorti un bulletin d’informations présentant de brefs comptes rendus des sessions ayant déja eu lieu.

Les congressistes ont aussi pu profiter du programme supplémentaire, tel que les visites des musées, des archives, des bibliotheques ainsi que d’autres institutions culturelles ou des centres sportifs et de récréation a Berlin et dans ses environs. Pour satisfaire les participantes au Congres les organisateurs ont créé un comité spécial (Damenkomitte) ayant pour but une bonne organisation de leur séjour a Berlin.

Durant la cérémonie de clôture on a annoncé l’organisateur du Congres suivant, soit Londres. En plus, a la demande de l’équipe italienne les participants ont décidé de fonder une plaque commémorative aux murs de la maison de Theodor Mommsen.

 

Bibliographie :

  1. Programm des Internationalen Kongresses für historische Wissenschaften, Berlin, 6. bis 12 August 1908, Berlin 1908
  2. « Kongress-Tageblatt. Internationaler Kongress für Historische Wissenschaften », 1908, no 1-7

II CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES HISTORIQUES ROME 1903

Le IIe Congres International des Sciences Historiques a Rome aurait du avoir lieu du 16 au 25 avril 1902. La surveillance de son organisation a été confiée au président du Comité Organisateur M. Enrico Teodorico Luigi Giovanni Maria San Martino Valperga – le président de l’Académie de Musique Sainte Cécile a Rome et en meme temps le conseiller municipal chargé de l’ éducation a Rome. Par contre la responsabilité de toute cette organisation a été assurée par M.Ettore Pais, le professeur d’archéologie a l’Université Frédéric II de Naples et en meme temps le directeur du Musée d’Archéologie dans cette ville ainsi que l’étudiant et l’ami de Theodor Mommsen.
La fonction du secrétaire du Comité a été confiée a l’historien M.Giacomo Gorrini. Les personnes suivantes ont fait partie du Comité: M.Giacomo Boni – archéologue et architecte, M.Luigi Ceci – archéologue et adversaire principal de M.Pais, M.Giovanni Monticolo – historien, Niccolo Barrozi – historien, M.Gugliemo Berchet – écrivain, M.Pompeo Gherardo Molmenti – député et M.Filippo Nani Mocenigo – comte italien. Les membres du Comité ont été assistés par M.Adolfo Apolloni – sculpteur, M.Carlo Fiorilli – juriste, M.Giuseppe Creppi – sénateur et diplomate, M.Francesco Saverio Nitti – économiste, M.Benedetto Croce – philosophe. L’attitude hostile du milieu universitaire face a M.Pais, considéré comme un traître pour avoir appuyé les théories des savants allemands sur les origines de Rome, a entraîné la dimission du Comité et la remise de l’organisation du Congres.
Le nouveau Comité Organisateur, créé par le Ministre de l’Education M.Nunzio Nasi, a été présidé par M.Pascale Villari, historien, sénateur et ancien ministre de l’éducation, reconnu en Italie et a l’étranger pour ses recherches sur Savoranola et Machiavelli. La fonction du secrétaire a été de nouveau confiée a M.Gorrini. Parmi les membres du Comité on retrouve M.Domenico Pietro Antonio Camparetti – expert en littérature, M. Paolo Boselli – politicien, ainsi que les historiens M.Oreste Tommasini et M.Ugo Balzani. Le travail du Comité a été surveillé par les représentants du Ministere de l’Education M.Graziadio Isaia Ascoli – linguiste et M. Alessandro D’Ancona – écrivain et critique littéraire. Le Comité s’est tenu pour la premiere fois le 10 juillet en présence des représentants des plus importantes institutions scientifiques d’Italie et le 21 décembre il a présenté au roi Victor Emmanuel III le projet général du nouveau Congres.
Finalement le Congres a eu lieu du 1 au 9 avril 1903. Son programme a été riche bien qu’il y ait eu moins de sections que dans celui prévu en 1902 (huit au lieu de vingt), a part de l’histoire il y avait aussi des domaines n’ayant pas traits directes aux sciences historiques. La premiere section a été consacrée a l’histoire ancienne, l’épigraphie et la philologie classique, la deuxieme a l’histoire du Moyen Age et des temps modernes, la troisieme a l’histoire littéraire, la quatrieme a l’archéologie, la numismatique, l’histoire de l’art, de la musique et du théâtre, la cinquieme a l’histoire du droit et des sciences économiques et sociales, la sixieme a l’histoire de la science géographique et la géographie historique, la septieme a l’histoire et la philosophie des religions et la huitieme a l’histoire des sciences mathématiques, physiques et médicales.
Les débats ont eu lieu dans un bâtiment post-jésuite Collegium Romanum, les sections no quatre, cinq et six ont délibéré ailleurs, a l’Académie Sainte Cécile, au siege de l’Association Juridique (Circolo giuridico) et au siege de l’Association Géographique Italienne (Societa geografica italiana).
On a distingué deux formes d’interventions. La premiere consistait a informer seulement le milieu historique des découvertes récentes. C’est la raison pour laquelle les discussions ne suivaient pas les interventions. Par contre les débats ont suivi la deuxieme forme d’interventions pendant lesquelles on présentait les postulats de recherches et les projets communs éditoriaux.
L’italien jouait le rôle de la langue officielle. Les intervenants locaux et la majorité des intervenants étrangers l’ont utilisée, sauf les Français qui ne parlaient que le français. Dans la section consacrée a la littérature et la philologie classique les débats étaient menés en latin.
Par rapport au congres précédent le nombre de participants a beaucoup augmenté. Parmi 2060 personnes invitées, il y avait 1500-1800 participants, dont 450 intervenants. La majorité des participants venaient d’Italie (1144 et 188 interventions), les autres sont venus d’Allemange (358 et 18 interventions), de France (194 et 28 interventions), d’Autriche-Hongrie (97 et 6 interventions), d’Angleterre (74 et 5 interventions), de Belgique (31 et 1 intervention), il y avait aussi des sujets russes (47 et 5 interventions). L’Allemagne a été représentée par M. Ulrich von Wilamowitz-Moellendorff- philologue qui a présidé la section  de philologie classique, M. Adolf von Harnack – théolégien, M. Otto Gierke, juriste et président de l’université de Berlin et M. Paul Kehr, spécialiste en diplomatie. La France a été représentée par M.Paul Meyer- philologue classique et médiéviste, M. Vidal de la Blache- géographe et M. Gabriel Monod – historien et rédacteur en chef de „Revue historique”. L’Autriche-Hongrie a été représentée par M. Ludo Moritz Hartmann se spécialisant en histoire d’Italie au Moyen Age et M. Ludwig von Pastor – historien de l’Eglise et directeur de l’Institut Historique Autrichien a Rome. M. James Bryce, historien, est venu de Londres, M.Wasylij Iwanowicz Modestow, historien et philologue, est venu de Saint Pétersbourg.
L’inauguration solennelle a été précédée par la réunion du 1 avril, pendant laquelle on avait précisé tous les détails concernant cette cérémonie. La présidence du Congres a été confiée a M.Pasquale Villari. On a nommé ses adjoints: M.von Harnack, M.von Pastor, M.Meyer, M.Bryce et M. Modestow ainsi que les présidents honoraires: le Ministre de l’Education M.Nunzio Nasi, le Maire de Rome M.Prospero Colonne, le Ministre des Affaires Etrangeres  M.Enrico Costantino Morina  et M.Theodor Mommsen. L’inauguration du Congres s’est tenue au Palais des Conservateurs sur la Place du Capitole, en présence du roi Victor Emmanuel III et de la reine Hélene de Monténégro. La session a été ouverte par le maire Colonna et le ministre Nasi soulignant le rôle universel de la civilisation de Rome et de l’Italie.
Ensuite c’est le président du Congres M.Villari qui a pris la parole. L’historien italien a constaté que le XIXe siecle avait formé les nations et avait influencé l’émancipation des masses ouvrieres, par contre le XXe siecle aurait pour but l’augmentation du niveau matériel et intelectuel des peuples africains et asiatiques. Par ailleurs en stigmatisant le nationalisme, M.Villari a souligné que les nations européennes, situées entre l’Amérique et la Russie devraient tendre a s’entendre. Quant aux domaines historiques, M.Villari a remarqué que l’histoire était la base unique des sciences sociales, sans lesquelles il serait impossible de comprendre le monde nous entourant. Il a aussi encouragé a mener des recherches comparatives, parce qu’a son avis il serait impossible de comprendre l’histoire d’une nation sans une vision plus large et une collaboration avec des savants d’autres pays.
Le Congres est devenu une bonne occasion pour présenter les domaines, dont le développement tres rapide avait laissé son empreinte au cours de la deuxieme moitié du XIXe siecle: archéologie, biographisitique, histoire de l’art, biblistique. Le Congres a aussi constitué une étape importante dans le processus d’abandonner l’idéalisme historique en faveur des conceptions alternatives. Ce qui est prouvé par les déclarations de M.Ludo Hartmann et M.Benedetto Croce. Mais avant tout le Congres était le forum de discussions sur les postulats et les projets de recherches. Plusieurs d’entre elles concernaient la philologie, l’édition des sources et des dictionnaires. On a proposé par exemple le travail sur l’ensemble des noms propres latins (M.Felice Ramarino), la biographie des classiques grecs et latins (M.Remigio Sabbadini) et la création d’un groupe international rassemblant des papyrus littéraires grecs (M.Girolamo Vitelli). Les autres projets se sont concentrés sur le Moyen Age: on a discuté entre autres de l’utilité des épigraphies médiévales italiennes (M.Francesco Novati) et des documents diplomatiques italiens (M.Luigi Schiaparelli). A son tour M.Alessandro D’Ancona a proposé l’édition d’un dictionnaire biographique des Italiens. Quelques propositions ont enfin concerné la paléontologie (M.Luigi Pigorini) et la géographie historique (Guiseppe Dalla Vedova). Bien que tous les postulats mentionnés n’aient pas été réalisés, le Congres a contribué aux discussions sur divers problemes de recherches.
Durant les débats on a aussi présenté les publications qui avaient déja vu le jour ou les projets de recherches ou éditoriaux en train d’etre menés. Ce qui a provoqué une discussion animée parmi les Italiens c’était la réimpression du réceuil de chroniques «Rerum italicarum scriptores» rédigé par Ludovic Antonio Muratori et publié par l’imprimerie de Scipion Lapi sous la rédaction de Giosue Carducci et Vittorio Forini. Au cours de la session présidée par l’historien belge M.Paul Federicq, en présence de 400 participants, on a proposé de voter la déliberation soutenant cette initiative. Etant donné l’opposition de l’Institut Historique Italien s’occupant aussi, selon son statut, de l’édtion des sources, on a finalement formulé un appel commandant la publication de cette ouvre sans mentionner le nom de la maison d’édition. A part de M.Villari, il y avait aussi d’autres historiens importants étrangers tels que M.Robert Davidson de Gdańsk, expert en histoire de Florence, et M.Gabriel Monod qui ont pris la parole dans la discussion concernée.
Durant le Congres on a aussi informé les participants de récentes découvertes archéologiques. Par exemple M.Luigi Pigorini a fait le compte rendu des fouilles menées en Crete par les archéologues italiens.
Le programme du Congres a été animé par les manifestations culturelles (expositions, concerts, réceptions). Le 2 septembre la présentation de la carte reconstruite de Rome antique Forma Urbis Severiana, réalisée par Rodolf Lancini en collaboration avec l’Institut Archéologique Allemand a suscité de vives réactions. Le lendemain dans la Bibliotheque Victor Emmanuel III on a ouvert une exposition Topographie de Rome. Il y avait aussi un concert de musique sacrée des maîtres italiens, dont le chef d’orchestre Raffael Terziani et un concert de mandoline au Colisée.
Les organisateurs ont proposé plusieurs excursions touristiques, entre autres a Norma, Sermoneta, Norba, lieu des fouilles. Un voyage en Sicile aurait du etre organisé du 14 au 22 septembre. Selon l’itinéraire le bateau aurait du accoster dans quelques ports afin de pouvoir visiter Messine, Taormina, Catane, Syracuse, Palerme. En rentrant les participants auraient du s’arreter a Amalfi, Sorrento et Capri. Etant donné le nombre insuffisant de participants l’excursion a été annulée.
La presse italienne, particulierement celle de Rome, a consacré beaucoup d’attention au Congres. Le soutien de la part du Ministere de l’Education et du couple royal a encore éveillé cet intéret. En général l’évaluation du Congres était positive mais les voix critiques se sont fait aussi entendre. Ce qui était critiqué c’est surtout une gamme trop étendue de themes et la présence des domaines liés indirectement avec les sciences historiques. Vu le grand nombre de questions linguistiques et littéraires le dramaturge Guiseppe Giacosa s’est plaint, dans les colonnes de «Corriere della Sera», du traitement injuste de la section d’histoire de la science. Le mécontentement a aussi été provoqué par la forme des débats soit le manque de discussions autour des communications et par l’étendue locale des questions abordées. La presse étrangere a présenté les opinions diverses,  plutôt critiques en Allemagne et en Angleterre et plutôt positives en France. 12 tomes d’actes publiés dans les années 1904-1907 par l’Accademia dei Lincei ont été considérés comme les fruits du Congres de Rome. En marge du Congres il y avait aussi des publications individuelles, par exemple le texte de la conférence donnée par M.Giacomo Boni durant la visite du Forum romanum.

Bibliographie
Atti del Congresso Internazionale di Scienze Storiche (Roma, 1-9 aprile 1903), vol. 1-12, Roma 1904-1907
„Corriere della Sera”, 1903, nr 60, s. 2, nr 63, s. 1, nr 64, s. 1, nr 90, s. 1, nr 91, s. 2, nr 92, s. 2, nr 93, s. 1, nr 96, s. 2, nr 97, s. 2, nr 98, s. 2, nr 113, s. 1, nr 188, s. 1
K.D. Erdmann, Die Ökumene der Historiker. Geschichte der Internationalen Historikerkongresse und des Comité International des Sciences Historiques, Göttingen 1987

Andrea Mariani

I CONGRÈS DE PARIS

En 1900, le monde vivait l’Exposition universelle qui avait lieu à Paris. À cette occasion se sont tenus 242 congrès scientifiques. Les expositions organisées avant la Grande Guerre créaient les conditions excellentes pour ce type des événements. L’idée qui les accompagnait fut celle de montrer le progrès de la civilisation – effet du développement et de l’influence mutuelle de la science, de la société et de la technique. Les somptueux pavillons d’exposition en style historique faisaient contraste avec les nouveautés techniques qu’ils enfermaient. Dans cette ambiance s’est tenu le premier „vrai” Congrès des historiens, alors encore sous le nom du Congrès international d’histoire comparée.
Gaston Boissier, le secrétaire de l’Académie Française, spécialiste en histoire de Rome Antique, fut le président du Bureau du Congrès. La présidence du Comité exécutif fut confiée à René de Maulde-La Clavière, historien de la diplomatie, qui avait été, deux ans auparavant, l’organisateur principal du Congrès international d’histoire diplomatique à La Haye, considéré comme une sorte de « prologue » aux Congrès universels des historiens. C’est d’ailleurs au sein de la Société d’histoire diplomatique que l’idée des échanges internationales entre les savants fut née, résultant de l’essor des « nouveaux nationalismes » d’un côté, du phénomène de mondialisation de l’autre. Maulde-La Clavière percevait les congrès mondiaux comme des événements se situant entre la science et la politique. On voyait dans l’art de la diplomatie un instrument permettant aux nations la communication mutuelle et c’était pourquoi cette perspective devait dominer.
Les débats du Congrès parisien, divisé en 8 sections, se tenaient au Collège de France du 23 au 28 juillet 1900. Dans la première section, celle de l’histoire générale et diplomatique, qui comptait environ 300 participants, on a présenté 21 communications. Dans d’autres sections, le nombre de communications fut comme suit : la deuxième (histoire comparée des institutions et du droit) 14 communications, la troisième (histoire comparée de l’économie sociale) 5 communications, la quatrième (histoire des affaires religieuses) 5 communications, la cinquième (histoire des sciences) 20 communications, la sixième (histoire comparée des littératures) 16 communications, la septième (histoire des arts et du dessin) 17 communications ; l’huitième section, celle de l’histoire de la musique, avec 39 communications, s’est tenue comme un Congrès à part. Les Français constituaient presque la moitié des conférenciers, les autres représentaient l’Italie, l’Allemagne, la Suède, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, la Suisse, l’Espagne, deux venaient de la Grèce, de la Roumaine et du Saint-Siège, il y avait enfin des représentants uniques de la Grande Bretagne, du Luxembourg, des Pays-Bas, du Portugal et des États-Unis.
Henri Houssaye, le président du Comité d’organisation de la première section constata la renaissance de la méthode classique des recherches historiques. On prêtait plus d’attention à la critique des sources, les archives publiques et privés étaient de plus en plus disposées à donner accès à leurs collections. L’histoire n’était plus considérée comme exploits des grands chefs, il était question de chercher les faits et la vérité historique dans les documents. Il était caractéristique que la présidence des séances de cette section incombait non seulement aux historiens, mais aussi aux représentans officiels de certains États. Quant aux autres sections, les guildes constituaient le sujet principal dans la troisième, dans le cadre de la quatrième on menait des comparaisons entre les catholiques, les orthodoxes et les protestants, le programme de la cinquième section traitait des sciences naturelles (biologie, géographie, médecine) et techniques, dans le cadre de la sixième section on discutait les influences mutuelles dans la littérature européenne, dans la septième section le devant de la scène était occupé par l’art italien, français, allemand et grec. Le Congrès d’histoire de la musique était divisé en sections chronologiques : de l’antiquité, du Moyen Âge et de l’époque moderne.
Le Congrès a donné aux historiens en provenance des petits États l’occasion de présenter leurs histoires nationales, marginalisées jusqu’alors. C’était considéré ensuite comme le symbole et le signe que ces pays sortaient de l’ombre des grandes puissances. Le fruit du Congrès était la publication de ses actes en 7 volumes, qui ne comprenaient cependant pas toutes les contributions. Il faut mentionner aussi la fondation de la « Revue du synthèse historique » créée par Henri Berr, qui invitait à la collaboration internationale et pluridisciplinaire.

Bibliographie

  • Congrès international d’histoire comparée. Annales internationales d’histoire. Congrès de Paris 1900, vol. 1-7, Paris 1901
  • A. Dubois, Der erste internationale Historikerkongress in Paris 1900, 2014 https://drive.google.com/file/d/0B_arpalsK1FXT212NENsTkZBMzQ/edit; https://parhei.hypotheses.org/256 (8.12.2019)
  • G. Hübinger, B. Picht, E. Dabrowska, Cultures historiques et politique scientifique. Les congrès internationaux des historiens avant la Première Guerre mondiale, „Revue germanique internationale”, no. 12, 2010, p. 175–191
  • „Le Figaro”, 24 VII 1900, p. 2
  • Rapport général sur les congrès de l’exposition par M. de Chasseloup-Laubat. Exposition universelle internationale de 1900 à Paris, Paris 1906
  • A. Rasmussen, Les Congrès internationaux liés aux Expositions universelles de Paris (1867-1900), „Cahiers Georges Sorel”, no. 7, 1989, p. 23–44

Magdalena Heruday-Kiełczewska

VIIe CONGRÈS INTERNATIONAL DES SCIENCES HISTORIQUES VARSOVIE 1933

Le VIIe Congrès International des Sciences Historiques a eu lieu en 1933 à Varsovie.
La décision d’attribuer à la Pologne l’organisation du Congrès, prise à l’unanimité pendant le VIe Congrès des Sciences Historiques à Oslo en 1928, était une grande distinction et sans doute une appréciation du développement rapide de l’historiographie polonaise. Parmi les architectes de ce succès-là il faut citer M. Marceli Handelsman, le premier auteur de l’idée d’organiser le congrès en Pologne lancée déjà en 1920 et M.Bronisław Dembiński, depuis 1926 le membre du Bureau du Comité International des Sciences Historiques qui venait d’être fondé. Les préparations du congrès ont commencé en 1929. M.Bronisław Dembiński a été nommé le Président du Comité Organisateur et M.Stefan Ehrenkreutz, Oscar Halecki, Marceli Handelsman, Maciej Sobieski ont été nommés ses adjoints. M.Tadeusz Manteuffel a pris le poste de secrétaire général. Le gouvernement polonais, particulièrement le Ministère des Religions et de l’Instruction Publique, a bien subventionné (100 mille zlotys environ) les organisateurs du congrès malgré la crise économique.

L’ouverture du congrès a eu lieu le 21 août 1933 dans la grande aula de la Polytechnique de Varsovie, en présence des autorités d’Etat avec le président Ignacy Mościcki à la tête. Le congrès a attiré 1100 historiens venant de 31 pays. Les plus nombreux Polonais (plus de 60%) étaient suivis par les Français, les Italiens, les Allemands et les Anglais. Les discussions se sont déroulées en 15 sections et durant 13 sessions spéciales. Les rapports ont souligné l’importance des questions polonaises y traitées. La cérémonie de clôture du congrès a été organisée à Cracovie où les participants avaient été amenés en train spécial.

L’organisation du congrès de Varsovie a été bien appréciée et le respect de l’historiographie polonaise de cette époque-là s’est exprimé par la nomination de M. Bronisław Dembiński au poste de Vice-Président du CISH. Il a assuré cette fonction jusqu’en 1938. Cette année-là M.Marceli Handelsman, un autre représentant de la Pologne, l’a remplacé dans les autorités du CISH.

Le logo du 7e Congrès international des sciences historiques de Varsovie a été conçu par Edward Manteuffel-Szoege (1808-1940).

 

Publications du Congrès

  1. VIIe Congrès International des Sciences Historiques: Varsovie, du 21 au 28 août 1933, Varsovie 1933
  2. VIIe Congrès International des Sciences Historiques: Rapports présentés au Congrès de Varsovie, « Bulletin of the International Committe of Historical Sciences », vol. 5 (1933)
  3. VIIe Congrès International des Sciences Historiques: Résumés des Communications présentées au Congrès, Varsovie 1933, vol. 1-2, éd.T.Manteuffel, Varsovie 1933
  4. La Pologne au VIIe Congrès International des Sciences Historiques: Varsovie 1933, vol.1-3, éd. O. Hałecki, Varsovie 1933
  5. B. Dembiński, O. Halecki, M. Handelsman, L’historiographie polonaise du XIXe et du XXe siècle: VIIe Congrès International des Sciences Historiques Varsovie 1933, Varsovie 1933

Source d’illustration – Narodowe Archiwum Cyfrowe: NAC 1-M-526-5; NAC 1-M-526-8; NAC 1-M-526-4; NAC 1-M-527-4

Maciej Forycki

DOMAINES de RECHERCHES :

Histoire universelle des temps modernes (XVI-XVIII siècles); histoire intellectuelle et culturelle à l’époque des Lumières; histoire de France et histoire des relations polono-françaises; francophonie en Europe centrale et orientale; culture politique des temps modernes; histoire de l’idée; histoire de Grande-Pologne.

PUBLICATIONS IMPORTANTES

  • Jeux et sports de la Renaissance à nos jours, Poznań 2013 (réd., avec A.Jakuboszczak, M.Serwański)
  • Chorografia Rzeczypospolitej szlacheckiej w Encyklopedii Diderota i d’Alemberta [Chorographie de la République nobiliaire dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert], Poznań 2010
  • Religion et nation. Entre l’universel et les particularismes, Actes du XIVe Colloque Poznań-Strasbourg du 28 au 29 septembre 2006, Poznań 2008, (réd., M.Serwański)
  • Stanisław Leszczyński. Sarmata i Europejczyk (1677–1766) [Stanislas Leszczyński, Sarmate et Européen (1677-1766)], Poznań 2006
  • Amis et ennemis héréditaires: les stéréotypes nationaux, Actes du XIIe Colloque Poznań-Strasbourg des 3-4 octobre 2002, Poznań 2006, (réd., M.Serwański)
  • Anarchia polska w myśli Oświecenia. Francuski obraz Rzeczypospolitej szlacheckiej u progu czasów stanisławowskich [L’anarchie polonaise dans la pensée des Lumières. L’image française de la République nobiliaire au début des temps du roi Stanislas Auguste Poniatowski], Poznań 2004
  • La Pologne et l’Europe occidentale du Moyen-Age à nos jours, Actes du colloque organisé par l’Université Paris VII- Denis Diderot, du 28 au 29 octobre 1999, Poznań-Paris 2004 (réd., M-L.Pelus-Kaplan, M.Serwański, D.Tollet)
  • Francja, Niemcy i Polska w Europie Nowożytniej I Najnowszej (XVI-XXw) La France, l’Allemagne et la Pologne en Europe moderne et contemporaine (XVI-XX siècles). Frankreich, Deutschland und Polen im neuzeitlichen und modernen Europa (16.bis20.Jh). Dix ans du Triangle Weimar, Conférence internationale, Université Adam Mickiewicz du 11 au 12 octobre 2001, Poznań 2003 (réd.,  M.Serwański)
  • L’anarchie polonaise: le système institutionnel de la République nobiliaire dans la pensée des Lumières. Recherches sur les échanges intellectuels et les relations diplomatiques de la France et de la Pologne au XVIIIe siècle, Versailles-Poznań 2001 

MEMBRE des SOCIÉTÉS et ORGANISATIONS SCIENTIFIQUES POLONAISES et INTERNATIONALES:

  • Socété Polonaise des Recherches sur le XVIIIe siècle (membre du directoire et trésorier)
  • Société Historique Polonaise
  • Centre de Recherches “Etats, société, religion, XVIIe-XVIIIe siècles en Europe àl’Université de Versailles Saint-Quentin

Krzysztof Makowski

DOMAINES  de RECHERCHES:

Histoire du territoire polonais à l’époque des partages, particulièrement les questions démographiques, histoire socio-économique, mobilité sociale et processus de migration, histoire des femmes et de la famille; relations nationales sur le territoire polonais aux XIXe et XXe siècles, particulièrement l’histoire du peuple allemand et juif ainsi que des relations polono-allemandes-juives; identité, conscience et mémoire historique sur le territoire polonais aux XIXe et XXe siècles; histoire de l’histographie et ressources documentaires des XIXe et XXe siècles.

PUBLICATIONS  IMPORTANTES

  • L’histoire des femmes en Pologne. La discussion autour du futur synthèse, Poznań 2014
  • Approaches to Slavic Unity: Austro-Slavism, Pan-Slavism, Neo-Slavism, and Solidarity Among the Slavs Today, Poznań 2013 (co-rédacteur:  Frank Hadler)
  • Les Slaves- une idée et la réalité. Un récueil d’études, Poznań 2013 (co-rédacteur: Monika Saczyńska)
  • Deux vies comme deux psaumes. L’histoire orale de Leon et Tosha racontée à Eva Urbach, Poznań 2012.
  • L’activité des femmes dans les organisations professionelles et économiques aux XIXe et XXe siècles, Poznań 2007
  • Le nouveau modèle des recherches historiques régionales, Poznań 2007
  • La force du mythe. Les Juifs dans la région de Poznań à l’époque des partages décrits par la littérature historiques, Poznań, 2004
  • Les mécanismes de la migration transmarine en chaîne au XIXe siècle: Polonais, Allemands, Juifs, Russes. L’esquisse du problème, Cracovie 2004, (co-auteurs: Dorota Praszałowicz, Andrzej A.Zięba)
  • L’automoderniasation des sociétés au XIXe siècle. Irlandais, Tchèques, Polonais, Poznań 1999 (co-auteur: Lech Trzeciakowski)
  • La famille posnanienne dans la première moitié du XIXe siècle, Poznań 1992 (édition allemende: Die Posener Familie 1815-1848, Lüneburg 1996)

MEMBRE  des  SOCIÉTÉS et ORGANISATIONS  SCIENTIFIQUES  POLONAISES  et  INTERNATIONALES:

  • Membre du Directoire du Comité des Sciences Historiques de l’Académie Polonaise des Sciences
  • Vice-Directeur du Centre “Instytut Wielkopolski “ de l’Université Adam Mickiewicz
  • Vice-Président de la Commission Internationale des Etudes Historiques Slaves
  • Société Polonaise des Etudes Juives (membre-fondateur et membre du Directoire)
  • Groupe de l’Histoire des Femmes Polonaises de l’Académie Polonaise des Sciences
  • Société Historique Polonaise
  • Commission Historique de la Société des Amis des Sciences à Poznań